1. |
Au large
04:35
|
|||
Des ailes, de l’onde
Des fils tendus vers d’autres mondes
Et la marée m’apporte
Un parasol tombé
Sur le rivage
Alors je plonge dans l’ombre
Celle qui fait rêver les coquillages
Un éclat dans la nuit
Un souffle dans mon lit
Comme une étoile
Au large
Faut nager au milieu du plancton éternel
Faut rallumer les phares de part en part
Faut chercher sur tes bords ou dans l’eau de ton corps
Il paraît qu’y a des îles que l’on trouve au hasard
Ce soir, je rôde
Sous les palmiers du bord de l’âge
Où croisent les désirs
Où le diable en voyage
Longe la plage
La lune, elle, d'or
À l'or le vent joue le chant des bombes
Mais moi la mer me parle
D’une langue de sable
Un peu volage
Au large
Faut nager au milieu du plancton éternel
Faut rallumer les phares de part en part
Faut chercher sur tes bords ou dans l’eau de ton corps
Il paraît qu’y a des îles que l’on trouve au hasard
Je frôle des lames
Et des baleines au fond des larmes
Mais dis le moi mon ange
As tu choisi le jour
De ta baignade
Au large ?
Faut nager au milieu du plancton éternel
Faut rallumer les phares de part en part
Faut chercher sur tes bords ou dans l’eau de ton corps
Il paraît qu’y a des îles que l’on trouve au hasard
Des ailes, de l’onde
Les mains tendues vers d’autres rondes
Et la marée m’emporte
Une candeur tombée
Dans un naufrage
Au large
Au large
|
||||
2. |
||||
Au réveil je vis les couleurs opalines
They turn the light on sur ma ligne
Mister Chowo, là-haut m’appelle
Mister Chowo, là-haut m’appelle
Au sommeil, au sommet, les falaises disparaissent
On peine à croire que les jours naissent
Car c’est ici-bas que je t’aime
Car c’est ici-bas que je t’aime
Je t’accorde un accord, le temps porte le deuil
Si tu m’accordes encore que m’emporte souvent
Le vent dans ton palais de nacre
Le vent dans ton palais de nacre
Des colonnes de fleurs et des fleuves arc-en-ciel
Des colonnes de couleurs et pour l’amour du ciel
De la pierre à la vie
Des silences à la nuit
Arcabas, ma chapelle
Comme le soir qui boit la Cène
Tu seras peintre au Paradis (x2)
Aux mots dits
Comme l’espoir vit
Tu seras peintre au Paradis
|
||||
3. |
||||
Je t’en supplie ne cours pas comme on fuit les cours et les palaces
Je t’en supplie ne cours pas comme on lâche les chiens
Je t’en supplie ne crois pas que la distance efface
Ce que tu lis, aux paumes de tes mains
Je t’en supplie ne plonge pas sans joie dans les mers de Java
Je t’en supplie ne sors pas sans maquiller tes yeux
Je t’en supplie ne crois pas que le voyage efface
Ce que t’écris, en rouge à l’encre bleu.
Vole mon oiseau va t’en couver d’un amour tendre
Les bouches et les bras et les dos des enfants perdus de la lande
Si l’amandier, la mer, la terre, te laissent refleurir,
Si les tortues, les fleurs, la chair, te laissent revenir
Reviens, ne reviens pas, heureuse dans mon souvenir
Je t’en supplie ne fume pas ta route comme une cigarette
Je t’en supplie ne fume pas comme on attend l’amour
Je t’en supplie ne crois pas que l’océan répète
Ce que tu dis aux voiles des marins
Vole mon oiseau va t’en couver d’un amour tendre
Les bouches et les bras et les dos des enfants perdus de la lande
Si l’amandier, la mer, la terre, te laissent refleurir,
Si les tortues, les fleurs, la chair, te laissent revenir
Reviens, ne reviens pas, heureuse dans mon souvenir
Je t’en supplie ne laisse pas ton bonheur au lieu de ton départ
Je t’en supplie, la révolte à en perdre la foi
Je t’en supplie ne crois pas que ton rêve te sépare
De ta patrie, ma terre dolorosa
Vole mon oiseau va t’en couver d’un amour tendre
Les bouches et les bras et les dos des enfants perdus de la lande
Si l’amandier, la mer, la terre, te laissent refleurir,
Si les tortues, les fleurs, la chair, te laissent revenir
Reviens, ne reviens pas, heureuse dans mon souvenir
|
||||
4. |
||||
Je ne reviendrai pas
Sois sage
Ma lettre aux paysages
Tu l’auras
Des soleils de minuit
Aux neiges
J’ai jeté l’ancre au ciel, ici
Dans les aurores corallines
Marin depuis avril
J’écume
Je découvre des fils
De brume
Ici les chemins d’fer
Sont givres
En les suivant j’me perd, j’dérive
Dans les aurores corallines
Anémones et couleurs de mer
Ou vais-je ? Norvège…
Hommes de Pologne et d’Angleterre
Ou vais-je ? Norvège…
J’ai bu l’étoile polaire
Au ciel
Tu ne me croirais guère
Si j’te disais
Que j’ai dressé des fauves
Des louves
Connais la douceur des louves ?
Dans les aurores corallines
Je voudrais tant que tu viennes
Sereine
Que tu chasses le vent
La haine
Comme un ange vêtu
D’une aube
Comme un ange d’une aube, venue
Dans les aurores corallines
Anémones et couleurs de mer
Ou vais-je ? Norvège…
Hommes de Pologne et d’Angleterre
Ou vais-je ? Norvège…
|
||||
5. |
Like a sea
03:47
|
|||
Like a sea
En loque, au bord des lacs
Je suis bien loin de mes idylles
J’ai rangé mes humeurs tout au fond de mes bottes
Je prends des barques
Longe des cailloux à fleur de flaque
Faut il se dévoiler
Devant cette eau si lisse qu’on s’y glisserai ?
Oui, loneliness
When outside te blesse
I see love and hope around
Comme une mère, like a sea
Je croque, sans équivoque
J’vais de rubans en pleines lunes
Par delà les fenêtres, il y’a deux mecs qui fument
Et puis les gouttes
Qui tombent et tombent coûte que coûte
Ce sont des infirmières
A vivre au fil de l’eau, on les reconnait
Oui, loneliness
When outside te blesse
I see love and hope around
Comme une mère, like a sea
Pourtant j’ai vu
Depuis ma rue
Deux étrangers
Deux playmobils
Pourtant j’ai cru
Aux carabines
Et aux échos de l’âme
Oui, loneliness
When outside te blesse
I see love and hope around
Comme une mère, like a sea
|
||||
6. |
Prendre
04:14
|
|||
Prendre, de la roche à la cendre
Prendre, jusqu'à l'hématome
Et voir ces nuages tendres
Peignant tes cheveux de nacre
J'ai vu ton sourire bleu en haut des montagnes chauves
J'ai vu cet oiseau bleu depuis les terrasses fleuries
En Asie, je repense à tes entrelacs
En Asie, je repense à tes entrechats
Ôtez les draps, ajustez les persiennes
Ôtez les draps, faites entrer le soleil de Sienne
Pour rejouer la scène où les ciels se mêlent
Pour rejouer la scène, ma peau contre la sienne
Prendre, des collines à la lande
Perles, dans les champs de lave
Que dansent les lumières fauves
Le long des chemins de mousse
J'ai vu ton ventre-lune au sommet de la dune sage
J'ai vu ton regard de louve au reflet de la source froide
En Asie, je repense à tes entrelacs
En Asie, je repense à tes entrechats
Ôtez les draps, ajustez les persiennes
Ôtez les draps, faites entrer le soleil de Sienne
Pour rejouer la scène où les ciels se mêlent
Pour rejouer la scène, ma peau contre la sienne
Prendre, de la roche à la cendre
Mais donne, jusqu'à l'hématome
|
||||
7. |
Prière nomade
04:40
|
|||
Un fond de café tiède
Des livres déposés
De prières
Une roche qui parle
D’un cerf ailé
De prières
PRIÈRE :
"Si le tonnerre nous gronde
Si mon cœur est une onde
Si on nous abandonne
Au creux du nouveau monde
Que tout passe
Que jamais l’envie n’se cache
Que dure toujours
Le cri et le murmure farouche
De l’âme
D’un homme sage
Et que galopent maintenant
Un peuple de chevaux de vent
Envolez-vous, en voulez vous
Et donnez moi, le voulez vous
Non rien de trop
Que l’amour et l’eau"
Ce livre qu’on se livre
Si libres et affamés
De lumière
Nomades solitaires
Enfants de vanité et
De lumière
"PRIÈRE"
Encore un doux chemin
Encore un bout de pain
Qu’on mange à notre faim
Dernière
Encore un autre rien
Encore une prière
Qu’on écrit à la fin
Derrière
"PRIÈRE"
|
||||
8. |
||||
Sécher les joues
Essuyer mauvais rêves
Croiser le jour
Café collé aux lèvres
Rugir en cage
Ou laisser faire
Cette rage qu’on range
Sous masque de pierre
Et sentir à nos lèvres comme une envie-câline
De rallumer la flamme en haut de la colline
Enfermer les fous
Rassurer les canines
Caresser le cou
Des âmes-aubépines
Ou casser l’écrou
Pour crier de l’âme
Et rejoindre les foules
En ciel-caravane
Et sentir à nos lèvres comme une envie-malice
De crier comme on crêve de cueillir la cerise
Pas plus libres qu’un chat maigre
Ni plus beaux que la roue d’un paon
Mais bien plus fous que le taureau qu’on blesse (x2)
De sentir à nos lèvres comme une envie que sonne
Plutôt que marche ou crève, ni prince ni royaume
Et que brille à nos lèvres, timide Valentine
La révolte qui traine au feu de nos angines
Sécher les joues
Essuyer mauvais rêves
Croiser le jour
Café collé aux lèvres
|
Streaming and Download help
If you like Cassini, you may also like:
Bandcamp Daily your guide to the world of Bandcamp